NICARAGUA – HONDURAS – SALVADOR, FORT EN EMOTIONS !

Du 9 au 16 mars.

Le Nicaragua est un pays très accueillant, les gens y sont très gentils et il y a beaucoup de choses à y découvrir. Malheureusement, en camping car on n’est pas tombé dans la bonne saison. On arrive en effet en pleine saison sèche, la chaleur est terrible et pour nous qui n’avons pas de clim les nuits sont difficiles, on avait prévu d’y passer au moins deux semaines, finalement on se contentera donc de faire quelques visites en quelques jours.

Après un passage de frontière des plus folkloriques, on arrive tard au Nicaragua, on longe le lac Nicaragua et on aperçoit les deux volcans de l’île d’Ometepe.

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On ira plus tard, on a un rendez-vous de prévu … avec les Vagueauvent, une famille de Bretons : Sandra Julien et leur filles Lalie et Céleste , qu’on a rencontrés la veille au Costa Rica : on va voir les bébés tortues… oui encore ! Mais quand on aime, on aime !!!  On se rend donc au sanctuaire La Flor et non sans peine. La piste de terre pour y accéder est en forte montée, on doit prendre par trois fois de l’élan sous le regard amusé des enfants. Les filles nous rejoignent pour faire du poids à l’avant, (on a l’habitude, chaque kilo compte) On ne renonce pas et au troisième essai ça passe ouf la nuit tombait déjà. Avant d’arriver, on doit quand même descendre du camping car pour déplacer quelques pierres afin de boucher des trous et permettre au camping car de passer, c’est qu’on veut les voir ces tortues … Bref, on y arrive enfin. On découvre un sanctuaire gardé par des militaires armés de mitraillettes, mais c’est pour la bonne cause, ils sont là pour défendre les tortues car certains habitants tentent de voler des oeufs pour les revendre.

Les Vagueauvent nous rejoingnent. On va vivre cette expérience ensemble. On retrouve le responsable qui nous donne des paniers remplis de petites tortues nées la veille. Certaines ne sont pas très en forme… On va les relâcher sur la plage munis de nos lampes rouges. Comme en Equateur,  c’est très émouvant. Les vagues en ramènent une partie, alors on se bat contre les vagues et on entre dans l’eau pour ramener nos petites protéger vers leur destin !

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Il y a dans le lot une tortue d’une autre espèce, c’est une tortue verte, elle est plus grosse, plus vive et plus jolie aussi que les autres, évidemment, les filles ont toutes un coup de coeur pour celle-ci, elle s’appelera Valiente.

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Le gardien qui nous a vus si intéressés nous propose alors de faire une ronde sur la plage pour voir s’il n’y a pas de naissances et là c’est la cerise sur le gâteau … on découvre un nid qui éclot et encore un autre, puis un autre, puis un autre, au total 4 nids, on voit d’abord des petites têtes sortir puis on voit les coquilles vides.

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on est restés jusqu’à minuit et demi sur la plage, on n’arrivait pas à quitter ce joli spectacle.

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Au lever du jour, je décide d’aller faire un tour sur la plage qui est très belle de jour, on ne l’avait pas encore vue.

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là je tombe sur des petites retardataires que les vautours se dépêchaient de dévorer ( finalement ils ne sont pas que charognards!) ni une ni deux je fais partir tous les vautours et je mets une quinzaine de tortues dans mon T.shirt. Je file voir les autres pour décider ce qu’on doit faire de ces tortues, les donner au garde pour qu’il les libère le soir ( mais avec la chaleur, on avait bien vu que certaines meurent avant le soir) ou les mettre dans l’eau en espérant que les oiseaux ne les dévorent pas. Après concertation, vu que sans mon intervention elles auraient rejoint l’eau ou pas de jour, on décide de les remettre à l’eau.

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Les filles sont courageuses et s’y collent volontiers malgré les fortes vagues. On reste pour éloigner les oiseaux…Belle expérience.

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On se dirige ensuite vers le joli village de San Jorge, il se situe au bord du lac Nicaragua et en face de l’île d’Ometepe. On mange sur la plage, on y roule aussi avec le camping car vu que la plage est utilisées par les locaux comme une rue à part entière !

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On se rend ensuite dans la ville de Massaya où se trouve le volcan … Massaya ! C’est un petit volcan mais qui est très actif, on peut voir la lave couler à l’intérieur de son cratère. On décide d’y aller de nuit. En attendant la nuit, les filles travaillent … plus ou moins !

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Le temps est compté 15 minutes d’observation, mais quel spectacle: on voit la lave de très près, elle coule à une vitesse incroyable, on peut voir des bulles éclater , se retrouver face aux entrailles de la Terre c’est juste fascinant.

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Le lendemain, on se rend dans la ville de Leon, une petite ville très agréable. Elle a beaucoup d’églises et surtout une cathédrale au toit blanc sur lequel on peut se promener. La vue est superbe. De là haut, on peut admirer la ville et on voit encore d’autres volcans aux alentours.

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Dernière nuit au Nicaragua, on la passera près de la frontière, dans un hôtel de l’amour … heureusement peu fréquenté ce soir-là !

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Seulement 3 jours au Nicaragua, la chaleur torride aura eu raison de nous … un pays qu’on se referait bien mais en version hôtel (traditionnel) et pas en camping car.

On traverse le Honduras en quelques heures, la décision était prise après beaucoup de discussion avec les voyageurs … et pourtant en traversant ce pays, on n’a pas senti d’insécurité, les gens ont l’air sympathiques, les policiers et les douaniers nous demandent si on ne voudraient pas rester un peu dans leur pays, ils souffrent de l’image du Honduras. Si on avait voyagé sans nos enfants on aurait certainement pris le temps de découvrir ce pays, mais là on a préféré ne pas prendre de risque sûrement à tort.

Après 3 heures de route, on arrive donc à la frontière du Salvador … on ne sait pas ce qui nous attend ! 2 heures après on décide de manger, de toute façon la frontière est fermée c’est l’heure du repas.

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3 heures après et plus de 40° à l’ombre, sauf que pour ceux qui font la queue il n’y a pas d’ombre !

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4 heures après ouf c’est bientôt fini !

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On n’était pas habitués à des passages de frontières de ce type, en général en une heure c’est fait …

On arrive épuisés sur la plage El Cuco. Le sable est noir, l’eau est sombre, mais on se baigne quand même au coucher du soleil vu la chaleur. En revenant de la baignade, je discute avec le propriétaire du bivouac, vous auriez dû voir ma tête se décomposer au fil de la conversation.

– Il y a des méduses parce que l’eau est très chaude? – Non c’est pas la saison, ni pour les raies, mais il ya des requins . -Des requins? Mais il y en a beaucoup ? Assez… -Et ils sont gros ? -Assez… -Assez comment ?  2- 3 mètres  – Mais ils sont loin du bord alors? – Pas tellement … – Mais vous ne mettez pas de panneau ?

Bon sur ce, avec quarante degré bien tassés et un taux d’humidité qui bat tous les records et une eau qui grouille de requins, ben on se dit qu’on va aller faire un tour à la montagne !

Direction la laguna allegria, une jolie lagune dans un cratère de volcan, avec une légère odeur de souffre par endroit … le volcan serait-il actif ??? mystère, en tous cas il n’est pas dangereux puisqu’on nous laisse dormir dans le cratère pendant 2 nuits. Une vingtaine de degrés … la fraîcheur, le top !

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On se baigne même dans la lagune … des Salvadoriens en balade s’approchent : c’est la première fois qu’ils voient des gens se baigner dans la lagune !

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Les filles décident de passer la nuit dans une tente avec Lalie et Céleste … une belle expérience que Sarah va vous raconter dans un autre article.

On quitte les Vagueauvent et on visite le village de Concepcion de Ataco, un joli village rempli de fresques.

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On y passe la nuit avant de reprendre la route direction le Guatemala.

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