NAZCA, PARACAS, ENTRE DESERT ET OCEAN

Du 27 novembre au 4 décembre

Plus d’un mois de retard sur le blog … dur dur de récupérer ….

Route Cuzco Nazca, on traverse une nouvelle fois les Andes et on le sent bien passer ! Des paysages sublimes mais  plus de 13 heures de route, trois cols à plus de 4200m et au bas mot 2000 virages avec un précipice énorme … heureusement la route est large ! La dernière partie c’est un peu le bouquet final : on passe de 4200 m à quasiment 0 puisqu’on arrive près de l’océan en 50 km. Arrivée dans le désert, avec plus de 35°. Depuis le Nord du Chili, la côte Pacifique est une succession de déserts. Pour faire simple à l’Est des Andes c’est vert vert et à l’ouest c’est le désert : sable dune …

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Un gang sévit sur cette route : No pasara !

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Activité du dimanche : lavage du linge et de la moto taxi en famille dans les ruisseaux.

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Sur cette route on ne parle plus de lacets mais de spaguettis ..

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On varie un peu : spaguettis en hauteur!

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A Nazca, il y a des ruines incas, mais ce qui nous intéresse ce sont les fameuses lignes de Nazca. Hors de question de vider notre porte monnaie et notre estomac pour aller les admirer d’avion . On se contentera d’en observer depuis les miradors …

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Faut pas réfléchir aux normes de sécurité, sinon tu ne montes pas, parce que le mirador de 12 mètres de haut est non seulement tout rouillé mais en plus il penche sérieusement…

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On traverse ensuite le désert et quelques oasis. Comme en Bolivie, on voit beaucoup de pauvreté, la vie n’est pas vraiment plus facile au soleil surtout si on n’a pas d’eau.

On arrive à Paracas, c’est une station balnéaire en développement, il y fait un peu moins chaud que dans le désert. Et qui est là pour nous accueillir ? Les présidents d’une douzaine de pays rien que ça ! Sauf que les présidents et leurs men in black c’est pas notre truc … encore un.

On retrouve La p’tite tribu une famille française rencontrée à Cuzco. Ils sont dans une auberge de jeunesse … on n’a jamais fait c’est l’occasion. En plus, les gérants sont trois jeunes Péruviens qui travaillent dans le recyclage, ils ont de l’avenir parce que le recyclage ça commence tout juste ici. Un filière qui naît, un espoir … fin du cauchemar des déchets … dans quelques années?

Après cette petite pause, on va dans la réserve de Paracas : entre désert et mer, splendide !

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D’après les guides touristiques, la réserve ne se prête pas trop à la baignade … on n’est pas d’accord. Sur les plages de La Mina et Raspon, on ne se fera pas prier pour se baigner.

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Baignade dans le Pacifique le 1er et 2 décembre et seuls sur le sable ! Et bivouac face à la mer pendant 2 nuits.

Il faut vraiment croire qu’on attire ce qu’on aime. Nous, on adore les animaux et quand ce n’est pas nous qui allons à eux ce sont eux qui viennent à nous !

On avait décidé de ne pas visiter les îles Ballestas en face de Paracas parce qu’on avait déjà vu les espèces en Patagonie, mais aussi parce que les excursions ne respectent pas forcément la vie animale. Bref, alors qu’on arrive sur la plage, Elisa découvre un bébé otarie dans les rochers.

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Il est malade… on a récupéré et soigné un chaton en Andalousie il y a quelques années, les filles mettent la pression mais là l’otarie c’est un peu plus compliqué ! Je reste avec Elisa à surveiller Milagros (ben oui, elle a déjà un prénom … ça signifie miracle il fallait bien ça) pendant que Firmin et Sarah vont chercher de l’aide. Malheureusement ils font chou-blanc . Réserve oui mais sans protection animale et encore moins avec un vétérinaire ni même des volontaires pour soigner les animaux ! Faut laisser faire la nature qu’il nous répond le garde parc … coup dur ! Pas de véto en ville, rien de rien. On est impuissants et dépités. On oublie la baignade, impossible de regarder Milagros mourir sous nos yeux. On va faire un tour de l’autre côté de la réserve … les paysages sont jolis mais on n’a pas la tête à ça. On refait les 12 km pour retourner sur la plage où on a trouvé Milagros et là miracle, elle n’est plus là. Elle est retournée à la mer donc elle allait mieux parce que le garde parc nous a expliqué que les otaries meurent toujours sur la plage, si elles vont en mer c’est qu’elles vont bien. Ouf … bon en France elle aurait eu droit à une convalescence de quelques semaines mais là on veut croire qu’elle va bien.

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On quitte la réserve et on s’installe sur la plage de Paracas, l’ambiance est tout autre, fini le bout du monde, là c’est sea kite and sun !

 

Firmin fait découvrir les plaisirs du jet ski aux filles !!! Un petit air de vacances dans notre voyage…

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et il n’y est pas allé mollo !!! Parfois je ne voyais plus qu’un jet d’eau !

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Le matin les kitesurfeurs laissent la place aux oiseaux et c’est juste magnifique de voir autant d’espèces cohabiter. Flamands roses, pélicans, sternes … et plein de petits oiseaux.

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Et au détour d’une promenade, on tombe sur un autre bébé otarie, on aurait aimé que ce soit Milagros …

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On passe encore 2 nuits là, au calme en attente de notre colis à Lima…

 

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