PATAGONIA ON ICE : 2- ARGENTINE

Du 11 au 13 octobre

La ville d’El Calafate, qui est située avant le parc national, est très jolie d’autant qu’elle est au bord du lac Argentino d’un bleu turquoise incroyable. ( on se demande ce qu’ils mettent dans l’eau des lacs de la région. Parce qu’entre le bleu du lac Pehoe du Chili et celui du lac Argentino, on n’en croit pas nos yeux!!!).

Le Perito Moreno c’est un magnifique glacier avec un front de plus de 4km de long et de 40 à 70 m de haut. C’est un des rares glaciers en progression. Tous les jours, la poussée fait qu’il avance de 40 cm sur les bords. Comme à Iguazu, des passerelles nous amènent en face du glacier, mais on a du mal à se rendre compte de sa taille.

On a de la chance, il fait très beau. On est sur place à l’ouverture ( on a dormi pas loin) on est seuls pendant plus de 2 heures, on peut ainsi admirer le Perito Moreno et profiter du silence pour entendre les bruits du glacier. C’est impressionnant. On l’entend avancer et de temps en temps de gros craquements (comme de petites explosions) nous surprennent et des morceaux de glace tombent dans le lac. On l’observe et on attend avec impatience de voir tomber un gros morceau, mais comme il fait 4km de long et qu’il a deux faces, il arrive qu’on entende un gros craquement provenant du côté que l’on a quitté …

 

La glace est vraiment d’un beau bleu ciel, c’est superbe.

 

 

 

L’après-midi, on décide de faire la promenade en bateau pour l’approcher de plus près et le voir d’en bas.

 

D’ici il paraît encore plus imposant: pour se rendre compte de sa hauteur il faut utiliser des points de comparaison et par exemple il faudrait empiler 10 fois notre maison pour égaler sa hauteur!

La bateau s’arrête pour qu’on écoute le glacier et à ce moment là on entend un gros craquement et un gros bloc de glace tombe dans l’eau.

Le bateau heurte de petits icebergs ( rien à voir avec ceux qu’on a vu au lago grey).

 

Le Perito Moreno est situé dans le parc national Los Glaciares car, il y a en fait  glaciers dans cette zone. Le parc comprend aussi un sommet mythique pour les alpinistes du monde entier :  le Fitz Roy. Le premier a en avoir fait l’ascension est un Français, cocorico !!!

En grands sportifs et grands randonneurs qu’on est, on s’est dit qu’on ne pouvait pas passer à côté sans aller le voir. Un petit détour de 100 km aller 100km retour, on n’est plus à ça près.

Avec nos amis les Couval, on entame à 9 heures la randonnée de 20 km notée difficile ( oui, oui 20 km Sarah va réussir son défi !!!) soit 8 heures de marche. Il ne fait pas beau, mais on y croit. Les nuages vont finir par se retirer et nous laisser admirer le fameux Fitz Roy. Après une bonne heure de marche dans le froid et le vend, la neige se met à tomber … on y croit toujours, les enfants beaucoup moins…  Avec Simon et Céline, on motive nos troupes et on continue la rando, on va le voir . C’est ça ! A 2 km de l’arrivée, le ciel est de plus en plus nuageux, la neige tombe encore et le vent en rajoute une couche. Au grand soulagement des enfants, on rebrousse chemin. On ne gagne pas à tous les coups ! On aura quand même fait 16km en 6 heures, avec un temps … pour les pingouins ( comme dirait Firmin). On valide le défi pour Sarah quand même !!!

Le Fitz Roy est juste derrière le gros nuage gris …

En même temps, lors d’une visite au centre de tourisme, le ranger nous dit que le Fitz Roy se cache derrière les nuages environ 200 jours par an. Les probabilités n’étaient pas avec nous … ça apaise nos regrets.

On prend la route direction la carretera australe, une route mythique du Chili en espérant laisser la neige derrière nous … mais ça, c’est se qu’on croyait. La suite au prochain article.